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Faire une colocation : bonne ou mauvaise idee ?

Avec l’augmentation constante du prix des loyers et la vie chère (encore l’inflation qui pointe son nez…) de plus en plus de personnes se tournent vers la colocation. C’est un style de vie à part entière, comme nous allons le voir dans cet article. Que l’on soit étudiant au budget serré, ou un salarié qui vit dans une grande ville et qui ne veut pas sacrifier son espace de vie ni amputer son reste à vivre, il y a beaucoup de façons d’aborder la colocation. Il y a cependant quelques règles à respecter, notamment au niveau du savoir-vivre, qu’il vaut mieux ne pas oublier au risque de vite se retrouver coincé. Nous allons voir ensemble quelques astuces et bons plans pour que cette expérience de vie soit la plus agréable possible.

 

Trouver le bon logement

On peut aborder la question de la colocation par les deux bouts : soit trouver d’abord le logement, soit se mettre d’accord en premier avec quelqu’un pour vivre en colocation. Il y a bien d’autres cas, par exemple rejoindre une colocation déjà formée et qui aurait besoin soit d’un remplaçant, soit d’augmenter le nombre de personnes qui vivent sous le même toit. Nous parlons d’abord de la question du logement, car c’est là que les questions légales vont se poser en premier. C’est le cas, entre autres, du choix de l’assurance logement. On peut en savoir plus sur le site https://www.maif.fr, qui prévoit par ailleurs le cas des colocations.

Après avoir trouvé l’appartement (ou la maison) qui nous semble le plus adapté dans les petites annonces, ou bien auprès d’une agence, il faut que les propriétaires soient d’accord avec l’idée de former une colocation. C’est, après tout, plus risqué niveau stabilité qu’un couple qui s’installerait. Il s’agit alors de prouver sa bonne foi et la solidité de son dossier. En général, c’est un contrat de collocation qui sera signé, avec caution solidaire ou non. Cela signifie concrètement qu’il y a idéalement une personne qui se porte caution pour chacun des colocataires, si jamais le loyer n’est pas honoré. On peut aussi le faire qu’avec une seule caution, si l’autre colocataire n’est pas en mesure de trouver quelqu’un qui se porte caution, mais cela peut être dommageable au dossier. Il faut aussi savoir à l’avance la question de la fin de la colocation : est-ce les deux personnes qui peuvent chacun de son côté y mettre fin pour tout le monde, ou seulement une personne qui peut partir de la colocation et l’autre reste ? C’est à savoir pour ne pas se retrouver coincé à devoir payer un loyer entier.

 

Trouver la bonne personne

Si l’on est déjà dans le monde du travail, il est possible de proposer à un collègue d’entre en colocation. L’avantage, c’est de pouvoir aller au travail avec un seul véhicule, ce qui accentue d’autant plus les économies, cette fois-ci au niveau du carburant. C’est aussi la même logique pour deux étudiants. On peut aussi se tourner vers les petites annonces ou le bouche à oreilles. 

Il faut mettre au point des règles de vie, c’est le point essentiel à retenir. Il paraît que l’on connait véritablement quelqu’un qu’après avoir habité avec. Prenons quelques exemples qui relèvent du bon sens :

  • Respect de la vie privée, avec une chambre chacun et personne ne peut y entrer sans autorisation,
  • Partager équitablement les coûts qui concernent tout le monde, comme l’achat de produits ménagers ou les charges diverses,
  • Séparer le frigo en deux, avec chacun sa zone, ou bien (plus risqué) mettre tout en commun,
  • Se mettre d’accord sur les allées et venues de personnes extérieures à la colocation,
  • Être à peu près dans le même seuil de tolérance en ce qui concerne le ménage et la propreté, voir plus généralement les tâches d’entretien.

Il n’y a qu’avec ce minimum de conditions que l’on peut envisager sereinement une colocation. En cas de doute sur une personne, que ce soit au niveau personnalité ou solvabilité, mieux vaut continuer ses recherches.

 

 

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